Cours/Séminaire
Notice
Date de réalisation
Lieu de réalisation

MRSH Caen

Langue :
Français
Citer cette ressource :
La forge numérique. (2019, 7 mars). Changement climatique et agriculture : l’exemple du blé en Plaine de Caen-Falaise (14) et du Neubourg-Saint-André (27). [Podcast]. Canal-U. https://www.canal-u.tv/117198. (Consultée le 3 juin 2024)

Changement climatique et agriculture : l’exemple du blé en Plaine de Caen-Falaise (14) et du Neubourg-Saint-André (27)

Réalisation : 7 mars 2019 - Mise en ligne : 22 juin 2022
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Descriptif

Cette communication a été enregistrée dans le cadre d'une séance du séminaire du pôle rural de la MRSH consacrée à l’état d’avancement des travaux des doctorants.

La thèse engagée par François Beauvais porte sur l’analyse des effets du changement climatique sur l’agriculture et plus particulièrement sur la culture du blé tendre dans les plaines de Caen-Falaise dans le Calvados et du Neubourg-Saint-André dans l’Eure. Le changement climatique pourrait engendrer des conséquences plus ou moins accentuées selon les scénarios climatiques envisagés. L’élévation de la température engendrerait un raccourcissement de la durée du cycle de la plante. Dans le cas d’un semis au mois d’octobre (pratique actuelle), cette avancée des stades phénologiques permettrait d’éviter les jours de chaleur et de déficit hydrique estivaux. En contrepartie, le végétal pourrait souffrir d’un manque de rayonnement solaire lors de la montaison et serait davantage confronté à une période de froid à la méiose. Les hivers doux, quant à eux, provoqueraient une baisse du nombre de jours de vernalisation. En retardant de plusieurs semaines la date de semis, ces derniers impacts pourraient être évités mais alors les moissons s’effectueraient en été et le blé n’échapperait plus aux jours de chaleur et au manque d’eau, alors même que l’irrigation pourrait être contrainte (diminution de l’approvisionnement en eau des nappes phréatiques et des cours d’eau). Face à ces changements, la filière agricole peut s’adapter en cherchant de nouveaux idéo-types de blé ou en recourant à des variétés paysannes anciennes. Dans le cas où la génétique et le retour à la rusticité n’apporteraient pas de solutions, de nouveaux assolements pourraient être envisagés, sans quoi la viabilité des exploitations serait remise en cause.

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