Notice
MRSH Caen
Piero Gilardi ou l'art de connecter humanité et nature
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Descriptif
Cette communication a été donnée dans le cadre du séminaire intitulé Le jardin des simples organisé en collaboration étroite avec la MRSH et L'Institut Européen des Jardins ainsi qu'avec la SAMBAC (Société des Amis du Musée des Beaux Arts de Caen).
Camille Prunet est docteur en esthétique et sciences de l'art, chercheuse associée à l'Université Paris 3. Elle enseigne à l'école supérieure d'art des Pyrénées, à l'Université de Caen et à l'IESA Paris. Ses sujets de recherche se concentrent dans la période contemporaine sur les relations art et sciences, y compris dans la dimension écologique, et les performances artistiques.
L’artiste Piero Gilardi, une des initiateurs de l’arte povera, est un des grands rassembleurs italiens des années 1960. Si Gilardi n’est pas un personnage central de l’arte povera, les intentions qui animent ce groupe sont importantes pour comprendre le rapport de Gilardi à la nature et l'importance qu’il accorde au lien entre l’œuvre et le spectateur.
D’abord reconnu pour ses « tapis nature », Piero Gilardi s’est très tôt intéressé à ce qu’on qualifie aujourd’hui de questions écologiques. Depuis 2008, il a concrétisé son intérêt pour la nature et les sciences en créant le Parco d'Arte Vivente. S’il s’intéresse fortement à la nature et à la notion de partage, Gilardi porte aussi un intérêt fort aux avancées technologiques depuis les années 1980. Comment Piero Gilardi, dans son parcours, dans ses œuvres, comme dans le Parco d’Arte Vivente, met-il en œuvre des valeurs défendant une certaine écologie des relations entre humains et entre humains et nature ? Ces valeurs peuvent être envisagées dans l’héritage de Saint François d’Assise, mais elles autorisent aussi leur auteur à proposer un rapport réévalué à la nature à l’aune des nouvelles technologies.
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